L'école des maris

Théâtre

Salle Lino Ventura

Molière raconte la responsabilité qui incombe à celui qui, en prise à un désir aveugle et exclusif, oublie l’autre

© Jean-Christophe Bardot

Création

Léonor et Isabelle, deux sœurs orphelines, se voient confiées à la mort de leur père à deux frères Ariste et Sganarelle. Ces derniers sont chargés par contrat de les élever, de les éduquer et enfin ou " de les épouser " ou " d'en disposer ".

Léonor et Isabelle deviennent ainsi les pupilles de ces deux frères d'âges mûrs aux conceptions différentes. Les tuteurs nourrissent tous deux des espoirs envers elles.

Ariste prend le parti de la tolérance et de la confiance en espérant remporter le cœur de Léonor.
Sganarelle, de son côté, épie les moindres agissements d'Isabelle, choisit, par peur maladive des méthodes austères. Lui interdit toute sortie avec sa sœur et Lisette, sa suivante. Il l'enferme, voire la séquestre. Bien évidemment Isabelle tombe amoureuse de Valère, un jeune voisin.

Pour rompre avec la tyrannie de Sganarelle, naissent dans la bouche d'Isabelle une série de subterfuges pour avoir raison de cet impérieux tuteur. elle va trouver en elle toutes les ressources pour échapper au despote et rejoindre Valère. Sganarelle aveuglé par l'amour possessif qu'il porte à Isabelle sera au final l'artisan de sa propre chute en devenant lui-même l'entremetteur entre les deux jeunes amants, Isabelle et Valère.

Cette œuvre en alexandrins, aux allures de farce jubilatoire touche à des questions sociales et politiques. Profondément humaine, elle recèle une dimension existentielle et poétique. Le personnage de Sganarelle donne à voir multiples facettes de nos humanités et de nos paroxysmes.

Avec l'Ecole des maris, il en va du désir de raconter avec poésie la complexité des rapports amoureux mais aussi de metre en résonance cette pièce de 1661 avec aujourd'hui témoignant du chemin qu'il nous reste à accomplir quant à la question d'équité entre la femme et l'homme.

D'après Molière
avec Emma Barcaroli, Anthony Davy, Théo Kerfridin, Julie Piednoir, Marc Segala, Boris Sirdey, Blanche Sotto
Mise en scène : Alain Batis
Scénographie : Sandrine Lamblin
Musique : Joris Barcaroli
Lumières : Nicolas Gros
Costumes : Jean-Bernard Scotto
Perruques et maquillages : Judith Scotto
Regard chorégraphique : Amélie Patard
Régie générale : Nicolas Gros
Régis son : Gaultier Patrice
Crédit photo : Jean-Christophe Bardot

Durée : 1h30
Plein tarif : 15 € - Tarif réduit : 11 € - Groupe : 8 €
Location à partir du lundi 10 janvier

www.lamandarineblanche.fr

Mentions

Une production de la compagnie La Mandarine Blanche
Co-productions : Le grand R - Scène nationale de la Roche-sur-Yon, Théâtre de Saint-Maur, Théâtre Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois, Théâtre Madeleine Renaud de Taverny, Sud Est - Théâtre de Villeneuve Saint-Georges
Partenaires : La Ferme de Bel Ebat - Théâtre de Guyancourt, Maison des Arts du Léman de Thonon-les-Bains, La Scène du Châtenois/Le Trait d'Union de Neufchâteau, Théâtre de Saumur, Théâtre des 2 Rives de Charenton, Théâtre du Vésinet - Alain Jonemann, le TAPS - Théâtre Actuel et public de Strasbourg - Théâtre Louis Jouvet de Rethel-Ardennes - Scène conventionnée d'intérêt national art et création, l'Athénée - Petit Théâtre de Rueil, La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville, Les 3 Pierrots de Saint-Cloud, Carré Bellefeuille de Boulogne Billancourt, La Madeleine - Scène conventionnée de Troyes.
En coréalisation avec le Théâtre de l'Epée de Bois - Cartoucherie Paris
Avec le soutien de la région Grand Est
Avec la participation artistique du Studio d'Asnières - ESCA
La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Grand Est - Ministère de la Culture 

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